Rhinomaxil®

Quel est le dosage recommandé de Rhinomaxil® ?

Rhinomaxil® 100 s'utilise à une posologie variable selon la pathologie concernée, sa sévérité et la cible ou personne à traiter. Classiquement, chez l’adulte, la posologie d’une pulvérisation dans chaque narine, 2 fois par jour, est recommandée, que ce soit pour une rhinite allergique persistante ou saisonnière.

Chez l’enfant, l’utilisation de Rhinomaxil® est déconseillée, ainsi que dans d’autres cas de figure qui seront détaillés ultérieurement. Au-delà de 3 ans, votre pédiatre vous recommandera de donner Rhinomaxil® à raison d’une pulvérisation dans chaque narine, 1 à 2 fois par jour.

Ces posologies et la durée du traitement seront adaptées progressivement par votre médecin en fonction de l'exposition à l'allergène, du type de rhinite allergique et de la réponse au traitement.

Comment bien utiliser Rhinomaxil® ?

Les pulvérisations de Rhinomaxil® peuvent sembler banales et aisées à réaliser, mais impliquent tout de même des préalables importants, qui conditionnent l’efficacité du traitement. En premier lieu, il est important de procéder au préalable à un mouchage soigneux, surtout en cas de rhinorrhée. Le mouchage se fera activement chez l’adulte, et pourra se faire chez l’enfant de plus de 3 ans au moyen d’un linge propre, après lavage narinaire avec une solution adaptée.

Passé ces préalables, il faut agiter momentanément le flacon, pour mélanger les composantes liquide et gazeuse du produit. Puis, il faudra appliquer le vaporisateur dans les narines l’une après l’autre, et appuyer sur la base de l’applicateur, tout en inspirant. Lors de la première utilisation, il peut être utile d'appuyer à plusieurs reprises sur le pulvérisateur jusqu'à l'obtention d'un fin nuage. Cette précaution est également valable ou après quelques jours sans utilisation.

Dans quels cas ne faut-il pas utiliser Rhinomaxil® ?

Comme n’importe quelle autre médication, Rhinomaxil® 100 comporte des contre-indications, dont certaines sont absolues et d’autres plutôt relatives.

Ce médicament ne doit absolument pas être utilisé dans les cas de troubles de la coagulation, entre autres en cas d’épistaxis, mais aussi en cas d’infections, qu’il s’agisse d’un herpès buccal ou ophtalmique. Des précautions sont aussi nécessaires en cas de tuberculose ou de mycose pulmonaire. En cas de signes d'infection nasale (fièvre, coloration des sécrétions nasales), consultez votre médecin.

Les contre-indications relatives concernent essentiellement le risque d'interaction médicamenteuse, qui reste très peu probable. Les rares cas rapportés dans la littérature étaient relatifs au ritonavir et au cobicistat. Néanmoins, par prudence, informez votre médecin si vous prenez un médicament contenant l’une ou l’autre de ces molécules.

De même, l’utilisation du Fluticasone en spray nasal n'est pas très recommandée chez les personnes souffrant d'ulcération nasale ou récemment opérées du nez ou des sinus, et doit être décalée tant que la cicatrisation complète de la muqueuse lésée n'est pas obtenue.

S’agissant de la grossesse et de l’allaitement, les études scientifiques actuellement disponibles n'ont mis en évidence aucun risque de malformation lors de l'utilisation de Rhinomaxil® 100 par voie nasale. Il est donc possible d’utiliser ce médicament sans crainte, au besoin, chez la femme enceinte ou allaittante.

Quels sont les effets secondaires de Rhinomaxil® side ?

Les effets secondaires de Rhinomaxil® 100 ne sont pas à prendre à la légère, c’est pour cela qu’il est important de faire suivre le traitement par un spécialiste, à travers des contrôles réguliers. Ces effets sont essentiellement locaux, ce qui signifie qu’ils ne se remarquent que sur le site d’utilisation du produit. Mais il existe également des effets secondaires loco-régionaux et généraux.

Au plan local, en cas d'administration prolongée de ce corticoïde nasal, il est possible que la muqueuse nasale soit fragilisée. Pour cette raison, lors du renouvellement du traitement, le médecin peut être amené à vérifier l'état de la muqueuse nasale, surtout en cas d'irritation ou de sensation de sécheresse anormale. Plus rarement, des cas d’irritations, de saignements du nez, et même de perforations de la cloison nasale, ont été signalés.

Au plan loco-régional, l'utilisation de corticoïdes par voie nasale à doses élevées sur de longues périodes peut provoquer une augmentation de la tension intra oculaire, un glaucome, une cataracte, une réaction allergique à type d’éruption cutanée, de démangeaisons et de gonflement du visage. Ces effets restent toutefois très rares, avec une fréquence indéterminée.

Enfin, des effets généraux, bien que rares eux aussi, sont possibles et se traduisent essentiellement par des céphalées et surtout un retard de croissance chez l'enfant. Ceci oblige le médecin à rechercher la dose minimale efficace, avec un suivi régulier de la croissance.